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Conscients que la terre est la base de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, du bain être et du développement, mais aussi le moteur de la croissance économique dans de nombreux pays d’Afrique, les agences d’exécution que sont le Centre International d’Agroforesterie (ICRAF), World Vision, Catholic Relief Services, Oxfam, Instut Busura pour l’économie comportementale et GIZ, ont lancé ce mardi, à Dakar, le projet « Inverser la dégradation des terres en Afrique par l’adoption à grande échelle de l’agroforesterie ».

Ce projet d’une durée de 4 ans se déroulera sur 8 pays africains que sont : le Sénégal, le Mali, le Ghana, le Niger, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda et la Somalie. Au Sénégal, le projet est mis en oeuvre par World Vision Sénégal en partenariat avec l’ICRAF (Centre International d’Agroforesterie), Oxfam et GIZ.

Selon le directeur des opérations de World Vision Sénégal, Mr Diégane Ndiaye, ce projet d’un coût total de 1 746 040 Euro est financé par l’Union Européenne et d’une durée de 4 ans. A l’en croire, il (le projet) interviendra en zone rurale dans ces trois régions: Fatick, Kaolack et Kaffrine.

» Ce choix est justifié par l’expérience de mise en oeuvre de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) dans la troisième région. Les régions du bassin arachidier que sont Kaolack et Fatick contiguës à Kaffrine permettent d’optimiser les interventions du projet », a t-il expliqué.

Le projet a pour but l’adoption de la RNA par 80 000 ménages et la mise sous RNA de 1 600 00 ha dans ces régions d’ici 2021. Pour cela, deux approches sont prévues: une approche directe qui vise 50 000 ménages et 100 000 ha suite aux interventions du projet sur les cibles, une levée des barrières structurelles et comportementales qui pourraient entraver le processus de reverdissement. Il faut noter qu’un accent sera mis sur la formation des acteurs producteurs avec l’implication et le soutien des services techniques dont le projet contribue à leur mission régalienne.


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